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vendredi 1 juillet 2011

Violer une menteuse, qui le croirait ?



Coup de théâtre dans "l’affaire DSK": la victime putative serait une affabulatrice doublée d’une quasi-trafiquante de drogue !

La justice américaine, hier conspuée, devient soudain un modèle d’équité. Car le procureur Cyrus Vance, propulsé tout à trac en tête du "Top Ten" des parangons de vertu, a eu le bon goût de faire son travail. En enquêtant à charge, mais aussi à décharge, il a conçu des doutes sur la crédibilité de la douce "Ophélia". Voilà qui doit revigorer les inconditionnels français de la mise au rebut du juge d’instruction.

Quant aux quelques strausskahniens, demeurés fidèle à leur douzième imam, tout espoir leur est désormais permis : l’homme providentiel sera bientôt de retour. Auréolé du prestige de ceux qui ont souffert pour rien, il renverra le couple Ghesquière-Taponier et leurs 18 mois de détention aux oubliettes de l’histoire. On lui fera des excuses, et on criera –certains ont pris de l’avance- à "l’affaire Dreyfus-bis". Quant au dédommagement pour le "meurtre médiatique d’un homme", nul doute qu’il sera à la hauteur du préjudice subi, et l’on se demande déjà si une élection à la présidence de la République française pourra suffire.

Ainsi, pour nombre de "commentateurs", l’affaire est entendue: Nafissatou Diallo est une délinquante à peine présumée, donc le viol n’a pas eu lieu. Nonobstant les traces d’ADN découvertes sur sa personne, qui plaident sans l’ombre d’un doute pour la fameuse "relation consentie".

Exit, donc, toute idée de culpabilité de l’ex patron du FMI. Apparemment, le viol d’une menteuse semble tout à fait inenvisageable. A moins qu’il soit supposé…tolérable ?

Voilà en tout cas une paire de questions dont les féministes tendance de Haas devraient rapidement se saisir, sous peine d’être disqualifiées au sein de ce débat. Quitte à remballer promptement plumeaux et clito.


Lire ou relire :
Les féministes contre DSK, infortunes de la fausse vertu   CLIK
L'animal, la morale, et la "normale"   CLAK
Affaire DSK, ne perdons pas la bataille de la morale   CLOK
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6 commentaires:

  1. Que fait-on d'ailleurs des témoignages des employés de l'hôtel qui semblent avoir déclaré que celle-ci était prostrée et marquée à la suite des faits dont il est question ?

    Que dire du fait que la défense de DSK était dès le début de nier la relation, alors que les traces ADN sont là ?

    Que dire de la machine médiatique qui semble suggérer que puisqu'elle a peut-être menti hier, les faits objet des poursuites semblent pouvoir être disqualifiés ?

    Je partage l'avis que vous développez dans cet article.

    Les médias sont pour moi à jamais disqualifiés : le journalisme n'existe - presque - pas en 2011.

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  2. Sucer n'est pas tromper, disait un ex-premier ministre à la télé. Peut-être que la soubrette à menti, mais le mensonge est une chose délicate qu'il faut apprendre durant de longues années. Sans m'avancer, et malgré le respect que m'impose la stature de DSK, je pense que dans ce domaine l'ex du FMI a une longueur d'avance sur sa présumée victime.

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  3. c'est pas la vérité ou la fausseté de son témoignage qui est en jeu sur ce coup - c'est juste sa "crédibilité" , suffisante jusqu'alors pour mettre DSK en taule , manifestement plus assez à présent. On ne dit pas qu'elle a menti quand elle a dit avoir été violée, mais qu'elle aurait pu mentir.
    ça, c'est un scoup.....

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  4. Il y en à autant pour les deux Coralie Delaume, l'un, un peu trop tourner vers les femmes, même beaucoup et croyant se permettre tout, vue sa position et l'autre pas plus intelligente qui à essayer de profiter de la situation pour tirer du fric, c'est tout, qui à tort où pas ?, un fait divers malsain comme il y en a des kg dans le quotidien et la vie d'individus sans morale, femmes et hommes inclus

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  5. S'il n'est pas jugé aux Etats Unis, il le sera en France, d'autres personnes l'attendent, il n'était pas à son premier "essais" en la matière... Affaire à suivre...

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